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Selon les statistiques, une personne sur trois souffre dans sa vie d’une atteinte psychique (temporaire ou durable). Certaines situations nécessitent une prise en charge médicale rapide et évidente. D’autres, plus insidieuses, ternissent progressivement la qualité de vie. Et si se préoccuper de sa santé mentale devenait une priorité ?
Les conseils du Pr Guido Bondolfi, médecin-chef du Service de liaison psychiatrique et d’intervention de crise du Département de psychiatrie.
- Concilier vie professionnelle et vie personnelle reste un casse-tête : faut-il cloisonner radicalement les deux ? Autoriser le travail à empiéter parfois sur le temps personnel ? Le garde-fou : éviter tout ce qui va dans le sens de l’épuisement.
- Prendre soin de son corps au quotidien pour aller mieux dans sa tête : une évidence, mais le faisons-nous vraiment ?
- Vie professionnelle, réalité quotidienne : suis-je en accord avec mes valeurs ? Un décalage entre la vie que l’on mène et nos convictions et besoins réels est un terrain propice à une souffrance psychique profonde.
- Rester en alerte sur les signes de souffrance psychique. Trois indices majeurs : la dégradation du sommeil, le changement des habitudes alimentaires (perte d’appétit ou à l’inverse besoin frénétique de manger) et le recours quasi automatique à des substances (alcool, médicaments, tabac, drogues) pour se détendre, se calmer ou encore se « mettre en route » le matin.
- Ne pas hésiter à consulter son médecin traitant quand l’inconfort est présent au quotidien depuis plus de deux semaines ou de façon plus irrégulière, sur plusieurs mois.
Dossier
- Le pari de la prévention
- Comment prendre soin de sa santé mentale ?
- Objectif perfection ?
- Quel dépistage, pour qui, à quel âge ?
octobre 2019
Texte:
- Laetita Grimaldi
Photos:
- Bogsch & Bacco
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