Texte: 

  • Aurélia Brégnac

Photos: 

  • Madi Robson

Dans l’urgence humanitaire

Récemment désigné comme centre collaborateur par l’OMS, le Service de médecine tropicale et humanitaire des HUG apporte son expertise dans des catastrophes partout dans le monde.

Tsunamis, inondations, tremblements de terre, mais aussi épidémies et conflits armés. Aux quatre coins du globe, des populations nécessitent des soins d’urgence, dans des conditions rendues extrêmes. Alors qu’elles sont confrontées au dénuement le plus total, les équipes médicales locales ne suffisent parfois pas pour assurer une bonne prise en charge.

Une collaboration entre échanges et innovations

C’est là qu’intervient le service de médecine tropicale et humanitaire des HUG, nommé par l’OMS « Collaborating Centre for Humanitarian Medicine and Disaster Management » pour une durée de quatre ans. Des soignants sont envoyés en renfort ou coopèrent depuis les HUG pour apporter leur soutien logistique et humain. Il s’agit avant tout d’une collaboration, souligne le Dr Olivier Hagon, coresponsable du centre avec le Pr François Chappuis : « Dans des conditions où il faut faire face à un afflux de difficultés, on doit aider les structures existantes, qui se retrouvent “genoux à terre”, à se relever. Le partage d’expériences, la coordination des équipes et l’amélioration des standards de qualité sont essentiels. »

Une population oubliée

Parmi les nombreuses victimes, il est dans ces zones sinistrées une population particulièrement vulnérable et souvent négligée. Les enfants, mais aussi les femmes enceintes qui, durant la catastrophe, continuent d’accoucher et doivent recevoir des soins adaptés. Cette problématique de santé materno-infantile est l’un des principaux enjeux qui, depuis vingt ans, animent les membres de la convention entre l’aide humanitaire suisse et les HUG. La fusion des compétences des différents services permet de sensibiliser et développer de bonnes pratiques d’intervention.

35 à 40 %

de la population globale sont des femmes et des enfants dans la plupart des pays à risque de catastrophes.

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  • Aurélia Brégnac

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