Le foie joue un rôle capital de filtre dans le corps humain. Mais lorsqu’il dysfonctionne de façon chronique, il laisse passer les toxines qui se répandent dans le corps jusqu’à d’autres organes, comme le cerveau. Ce mécanisme entraîne des atteintes neurologiques bien connues, qui se traduisent par une détérioration cérébrale.
Des chercheurs des Universités de Genève et Lausanne, des HUG, du CHUV et du Centre d’imagerie biomédicale à l’EPFL se sont associés afin d’analyser en détail l’encéphalopathie hépatique. Pour la première fois, ils ont pu observer sur des rats qu’un dysfonctionnement du foie provoque en deux semaines seulement des perturbations moléculaires cérébrales, alors même qu’aucun symptôme physique n’est apparent.
Cette découverte pourrait changer la façon de détecter et de traiter les maladies chroniques hépatiques, comme la cirrhose.
Texte:
- Giuseppe Costa
Photos:
- Katarzyna Pierzchala