Texte: 

  • Suzy Soumaille - Rédactrice en chef

Photos: 

  • Julien Gregorio

La bonne résolution ? Économiser sa volonté

C’est décidé : je me remets au sport, j’arrête de fumer, je perds du poids, je renonce aux apéros et je médite tous les jours. On connaît bien la chanson des bonnes résolutions du Nouvel An et son refrain plein d’espoir. 

Gonflés à bloc, on appuie sur le bouton reset et on jure (à soi et aux autres) que, cette fois, rien n’entamera notre détermination. Hélas, pour la plupart d’entre nous, les engagements irrévocables pris la veille ne résistent pas 30 secondes à la tentation le lendemain.

Que se passe-t-il ? La mission se révèle impossible, car trop coûteuse. La somme de décisions quotidiennes que nous exigeons de nous-mêmes excède largement notre « capital volonté ». Au moment d’accomplir un effort supplémentaire, notre tolérance à la frustration est alors réduite à zéro et notre faim de récompense éclipse tout le reste. Résultat, la séance de fitness est annulée et on craque pour une séance bière-saucisson-chips affalé devant une série TV.

Selon les études sur l’épuisement de la volonté, s’infliger une liste de projets irréalistes est contre-productif. Seuls des objectifs acceptables et un plan concret ont des chances d’aboutir. Créer de nouvelles habitudes est une manière efficace d’économiser la volonté.

Par définition, les résolutions portent sur des choses qu’on n’arrive pas à faire naturellement. Or, en se fixant un but réalisable, comme marcher 15 minutes à la pause de midi, on apprend un nouveau comportement. Par sa répétition, il devient peu à peu un automatisme. Plus besoin de décider. Bienvenue à l’effort « low cost ».

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  • Suzy Soumaille - Rédactrice en chef

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