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  • Suzy Soumaille

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Le meilleur médicament ? Bouger

Protection contre les maladies cardiovasculaires, certains cancers, le diabète, l’hypertension et d’autres affections chroniques : en mode préventif, les pouvoirs de l’activité physique sur la santé de tous et toutes sont connus depuis longtemps. C’est moins le cas dans un cadre thérapeutique.

L’exercice, sous diverses formes, s’invite pourtant toujours plus à l’hôpital, pendant la maladie et lors du rétablissement. De nombreuses spécialités médicales profitent de ses bienfaits – en individuel ou en groupe –, comme la cardiologie, la neurologie, l’oncologie, la pneumologie, la néphrologie et même la psychiatrie.

En raison de ses effets positifs, validés par de multiples études, l’activité physique a droit désormais à son ordonnance au même titre qu’un médicament (lire le dossier sur l'activité physique). Utilisée le plus souvent en association avec les autres approches, elle est devenue un traitement à part entière.

La physiothérapie est, par exemple, prescrite pour ralentir les symptômes et l’évolution de la maladie de Parkinson. De son côté, la valorisation du mouvement, par le biais d’un programme personnalisé, diminue les effets secondaires des traitements contre le cancer et le risque de récidive. Et les bénéfices psychologiques ne sont pas en reste ! Outre ses vertus antidépressives, l’activité physique booste la confiance en soi et renforce l’autonomie en remobilisant un corps souffrant ou perçu comme morcelé.

Signe tangible de la place grandissante du mouvement dans la prise en charge des patients et patientes, les HUG ont ouvert en juin, sur le site de Beau-Séjour, le tout nouveau Centre d’activité physique adaptée, accessible avant, pendant et après les traitements.

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