Texte: 

  • Elodie Lavigne

Photos: 

  • Bogsch & Bacco

Stimuler ses neurones tout au long de la vie

La revue scientifique The Lancet a émis des recommandations, qui devraient être suivies tout au long de la vie, pour stimuler ses neurones et prévenir ainsi des maladies telles qu’Alzheimer ou les démences.

« La prévention des troubles cognitifs et de la démence doit démarrer très tôt, même avant la naissance ! La nutrition intra-utérine a déjà une influence sur le cerveau», explique le Pr Emiliano Albanese, médecin adjoint agrégé au service de psychiatrie gériatrique. « En pratiquant une activité physique et en adoptant un régime méditerranéen, on donne en plus la possibilité à notre cerveau d’augmenter sa plasticité neuronale et de se réorganiser malgré la mort des neurones », explique Emiliano Albanese.

Bon pour le cœur, bon pour le cerveau!

Maîtriser les facteurs de risques cardiovasculaires (diabète, hypertension, tabagisme, obésité, etc.).

Stimuler son cerveau

Être intellectuellement actif. Un niveau socio-éducatif élevé est un facteur protecteur.

Rester actif socialement

Favoriser les liens sociaux et s’engager dans la société.

Bouger

Pratiquer une activité physique régulière améliore l’oxygénation du cerveau et prévient la mort neuronale.

Bien manger

Adopter une alimentation équilibrée et complète d’un point de vue nutritionnel. Le régime méditerranéen (riche en fruits, légumes, poisson et graisses végétales) est particulièrement bénéfique pour le cerveau.

En Suisse, on compte environ 140’000 cas de démence, dont la maladie d’Alzheimer, un chiffre qui s’élèvera à 200’000 d’ici 2030.

« J’ai décidé de mettre toutes les chances de mon côté »

PHILIPPE, 52 ans

« Il y a deux ans, on m’a diagnostiqué la maladie d’Alzheimer. Cela a été un vrai choc psychologique. On m’a proposé d’intégrer un protocole de recherche pour tester un médicament de dernière génération. J’ai pris le temps de la réflexion, puis j’ai accepté. Alzheimer est une maladie qui fait peur. J’ai décidé de mettre toutes les chances de mon côté. Je me rends une fois par mois à l’hôpital pour recevoir une injection. On me fait régulièrement des prises de sang et une IRM environ une fois par trimestre. J’ai parfois des entretiens et des tests neurologiques. Participer à cette étude n’est pas lourd : après l’injection, je repars comme je suis venu. J’ai commencé il y a cinq mois environ. C’est assez subjectif, mais j’ai l’impression que cela va mieux. Je fais aussi énormément de sport, de la méditation, je reste en contact avec les gens, je fais des mots croisés, des sudokus et j’essaie de bien me nourrir. »

Philippe

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