Pulsations - IVG https://pulsations.hug.ch/mots-cles/ivg fr Un protocole d’IVG médicamenteuse par télémédecine https://pulsations.hug.ch/article-pro/un-protocole-divg-medicamenteuse-par-telemedecine <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Hispanolistic</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>C’est une première en Suisse. À l’instar d’autres pays, les HUG ont testé un protocole d’interruption de grossesse (IG) médicamenteuse à domicile par télémédecine. Un dispositif pertinent qui répond aux besoins de certaines patientes.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Facilitant l’accès aux soins et préservant les ressources hospitalières, la télémédecine continue de se développer en Suisse. Un projet mis en place aux HUG allège désormais le suivi de l’IG médicamenteuse à domicile. « Jusqu’à présent, cette intervention imposait une consultation préalable en présentiel à l’hôpital afin d’effectuer une échographie ainsi qu’un entretien d’information et la signature d’un consentement. L’idée est de faciliter l’accès à l’interruption de grossesse aux patientes qui le souhaitent, tout en bénéficiant des contrôles nécessaires et sans compromettre la qualité ni la sécurité des soins », explique la Dre Valeria Lombardi, médecin interne au Service de gynécologie des HUG.</p> <h2>Offrir autonomie et sécurité</h2> <p>A la suite à la publication de plusieurs études internationales soulignant l’intérêt et la fiabilité d’un dispositif d’IG par télémédecine, les HUG ont travaillé au déploiement d’un nouveau protocole. Ce dernier respecte les recommandations de bonnes pratiques assurant un cadre sécurisé. « Les données montrent que le taux d’échecs et de complications est le même, que l’IG soit réalisée à domicile ou à l’hôpital », souligne la Dre Valeria Lombardi.</p> <p>Depuis quelques mois, la consultation pré-IG, auparavant organisée en présentiel, peut donc être proposée à distance. Elle est menée par les équipes d’orthogénie de la Policlinique et supervisée par les Dres Michal Yaron, médecin responsable des consultations ambulatoires de gynécologie, et Victoria Crofts, cheffe de clinique en gynécologie. Une condition toutefois : la patiente doit avoir effectué au préalable une échographie de datation en cabinet de gynécologie ou dans l’un des centres d’échographie de référence à Genève.</p> <p>Après signature du consentement transmis par mail, les médicaments abortifs (Mifegyne® et Cytotec®), une ordonnance pour des antalgiques et une éventuelle contraception, ainsi que des documents d’information facilitant la marche à suivre, sont envoyés à domicile. Sans oublier un numéro de contact qui est fourni en cas de question ou de problème. Enfin, concernant le suivi médical, une consultation de contrôle, par télémédecine ou à l’hôpital, est réalisée trois semaines après l’IG, en complément d’une prise de sang en laboratoire.</p> <p>Ce nouveau protocole est ouvert à toute personne majeure, assurée en Suisse, résidant dans le canton de Genève et dont la grossesse est inférieure à dix semaines d’aménorrhée. La patiente doit également parler français ou anglais pour garantir une communication efficace. « L’interruption de grossesse médicamenteuse par téléconsultation s’adresse surtout à des personnes autonomes, suffisamment actives dans leur prise en charge médicale, qui, pour des raisons professionnelles, personnelles ou encore de confidentialité, ne souhaitent pas se rendre à l’hôpital », conclut la Dre Valeria Lombardi.</p> <p><a href="https://www.hug.ch/gynecologie/ig-medicamenteuse-telemedecine" target="_blank">En savoir plus</a></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3467" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3467" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:80px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Le chiffre</h2> <p>Plus de 12 000 interruptions de grossesse sont effectuées chaque année en Suisse<a href="#_ftn1" name="_ftnref1" title="" id="_ftnref1">[1]</a>, dont 81% sont réalisées par voie médicamenteuse.</p> <p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1" title="" id="_ftn1">[1]</a> Office fédéral de la statistique</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/gynecologie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">gynécologie</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/ivg" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">IVG</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/grossesse" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">grossesse</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/telemedecine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">télémédecine</a></li><li class="field-item even"><a href="/mots-cles/medicament" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">médicament</a></li><li class="field-item odd"><a href="/mots-cles/consultation" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">consultation</a></li></ul></section> Tue, 25 Mar 2025 13:15:22 +0000 lbgb 3468 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article-pro/un-protocole-divg-medicamenteuse-par-telemedecine#comments L’interruption de grossesse médicamenteuse à domicile https://pulsations.hug.ch/article/linterruption-de-grossesse-medicamenteuse-domicile <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Elodie Lavigne</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">istock/Maria Ponomariova</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Grâce à un protocole bien établi associé à une surveillance médicale étroite, les patientes des <a href="https://www.hug.ch/" target="_blank">HUG</a> ayant choisi d’interrompre leur grossesse peuvent le faire à domicile. Une pratique médicale en augmentation depuis plusieurs années.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Une <a href="https://www.hug.ch/gynecologie/interruption-grossesse" target="_blank">interruption volontaire de grossesse</a> (IVG) n’est pas une décision facile. Les femmes qui ont fait le choix d’une IVG médicamenteuse à domicile, plutôt qu’à l’hôpital, ont l’avantage de pouvoir maîtriser le processus de bout en bout, d’en être actrices, ce qui renforce leur sentiment d’autodétermination. «La majorité rapporte une plus grande satisfaction», relate la Dre Michal Yaron, médecin adjointe agrégée, responsable des consultations ambulatoires de gynécologie. Le fait d’être dans un contexte moins médicalisé y est pour beaucoup : «Elles se sentent davantage en sécurité, moins seules et à l’abri des jugements», poursuit Renata Maure Gerritsma, infirmière aux <a href="https://www.hug.ch/consultation/gynecologie" target="_blank">consultations ambulatoires de gynécologie</a>.</p> <p>En 2020, plus de 120 patientes ont eu recours à cette approche. Une pratique toujours plus demandée. La sélection des patientes qui en bénéficient se décide néanmoins au cas par cas, car «la moindre complication pourrait y mettre fin», déclare la Dre Michal Yaron. Cette solution n’est proposée qu’aux patientes remplissant des critères précis : être majeure, parler le français ou l’anglais pour bien comprendre les consignes, habiter à moins d’une heure de l’hôpital, avoir du soutien à la maison (conjoint ou proche) et, enfin, ne pas présenter de maladies susceptibles d’entraîner des complications. «Lorsque le terrain psychologique ou somatique est sensible, mieux vaut y renoncer», prévient la Dre Yaron. De même «si la patiente a trop peur des saignements et des douleurs et qu’elle ne se sent pas capable d’y faire face», complète Renata Maure Gerritsma. Dans ce cas, l’IVG médicamenteuse peut avoir lieu à l’hôpital.</p> <h2>Le premier rendez-vous</h2> <p>Toute demande d’interruption de grossesse débute par une consultation avec une infirmière en orthogénie (planification et contrôle des naissances), puis avec un médecin. On y aborde les raisons qui amènent la personne à avorter : «En cas d’ambivalence ou de fragilité, nous référons les patientes à l’<a href="https://www.hug.ch/sante-sexuelle-planning-familial" target="_blank">Unité de santé sexuelle et Planning familial</a> pour un soutien ou un temps de réflexion», indique Renata Maure Gerritsma. Lors de l’entretien, les différentes options existantes sont évoquées. La voie médicamenteuse est possible jusqu’à 9 semaines de grossesse. La préférence de la patiente est bien sûr prise en compte. L’examen médical comprend, en plus de l’anamnèse, la mesure du taux de bHCG (hormone de la grossesse), un contrôle sanguin (dépistage des <a href="https://pulsations.hug.ch/article/connaitre-les-infections-sexuellement-transmissibles-ist-pour-mieux-sen-proteger">IST</a>, etc.), ainsi qu’un ultrason pour dater la grossesse. Il est aussi question à ce moment-là de contraception, pour prévenir une nouvelle grossesse non désirée.</p> <h2>Un suivi étroit</h2> <p>Si une femme, en accord avec le ou la médecin, opte pour l’IVG médicale à domicile, la marche à suivre lui est alors expliquée: prise de médicaments, éventuels effets secondaires, gestion de la douleur, signaux d’alerte, etc. Un rendez-vous est fixé à l’hôpital pour la prise des premiers médicaments. La patiente reçoit à cette occasion les informations (orales et écrites) nécessaires. La seconde prise de médicaments se fait deux jours plus tard, à la maison, où a lieu l’expulsion. À tout moment, en cas de questions ou d’inquiétude, elle peut contacter le Centre d’orthogénie et de contraception ou les <a href="https://www.hug.ch/gynecologie/urgences-gyneco-obstetricales" target="_blank">urgences à la Maternité</a>. Pour s’assurer du résultat de l’IVG, la patiente renseigne sur une feuille de route ses symptômes (saignements, douleur).</p> <p>Trois semaines plus tard, un rendez-vous de contrôle, par téléphone ou à l’hôpital, est effectué pour évaluer, avec l’infirmière, la réussite de l’intervention à travers un questionnaire et un test de grossesse. «Pour mieux accompagner la patiente, nous lui demandons comment elle se sent émotionnellement et si elle a besoin d’un soutien psychologique», souligne Renata Maure Gerritsma. S’il y a un doute, une consultation est organisée dans les plus brefs délais avec le médecin du Centre d’orthogénie et de contraception.</p> <p>Enfin, il s’avère que les femmes concernées affichent une bonne adhésion au contrôle médical et à la contraception. En plus d’être efficace (à 95 %), cette pratique est moins coûteuse. Pour cette raison aussi, elle pourrait à l’avenir gagner en importance.</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/ivg" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">IVG</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/grossesse" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">grossesse</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/interruption-de-grossesse" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">interruption de grossesse</a></li></ul></section> Fri, 02 Apr 2021 09:19:18 +0000 admin 1604 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/linterruption-de-grossesse-medicamenteuse-domicile#comments