Pulsations - santé mentale https://pulsations.hug.ch/mots-cles/sante-mentale fr Prendre soin de sa santé cérébrale https://pulsations.hug.ch/article/prendre-soin-de-sa-sante-cerebrale <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Laetitia Grimaldi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco / Midjourney</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>En proie aux troubles, aux accidents ou encore aux effets du vieillissement, notre cerveau devient aujourd’hui l’objet de préoccupations et de soins inédits. Sous l’impulsion de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les initiatives en faveur de la santé cérébrale se multiplient. L’enjeu : allier les forces de la neurologie, de la psychiatrie ou encore des neurosciences afin de mieux comprendre la maladie et d’améliorer la prise en charge des personnes concernées, mais également de faire évoluer les mentalités. Un tournant majeur déjà bien perceptible aux HUG.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>S’interroger sur la santé de son cerveau : une idée saugrenue? Loin de là au vu de la place considérable prise aujourd’hui par les maladies mentales et neurologiques, tant en termes de souffrances individuelles que de coûts pour la société. En constante augmentation en raison notamment du vieillissement de la population, les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’une personne sur trois est atteinte de <a href="https://www.hug.ch/neurologie" target="_blank">troubles neurologiques</a> (accident vasculaire cérébral, épilepsie, maux de tête, démence, maladie de Parkinson, tumeur cérébrale ou encore traumatisme crânien). Quant aux <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte" target="_blank">maladies mentales</a> (parmi lesquelles troubles anxieux, dépression, bipolarité et schizophrénie), elles frappent plus d’une personne sur deux au cours sa vie et constituent la première cause de handicap. Face à ce fardeau mondial croissant, le concept de santé cérébrale a émergé. L’OMS en a d’ailleurs fait une priorité, énoncée dans la synthèse <em>Optimizing brain health across the life course</em> (Optimiser la santé du cerveau tout au long de la vie) en août 2022 (lire définition ci-dessous). Ne se limitant pas au traitement de la maladie, cet élan sans précédent prône la santé du cerveau au sens large.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3152" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3152" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3>Ce qu'en dit l’OMS</h3> <p>«La <strong>santé cérébrale</strong> est l'état de fonctionnement du cerveau dans les domaines cognitif, sensoriel, socioémotionnel, comportemental et moteur, permettant à une personne de réaliser son plein potentiel au fil du temps, tout au long de la vie, indépendamment de la présence ou de l'absence de troubles.»</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3153" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-3153" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h2>Transformer les mentalités</h2> <p>Et c’est ainsi qu’en écho à l’appel de l’OMS, la Suisse, à l’instar de l’Allemagne ou de la Norvège par exemple, a lancé un plan pour la santé cérébrale, le <a href="https://www.hug.ch/en/actualite/neurocentre/release-swiss-brain-health-plan-2023-2033" target="_blank"><em>Swiss Brain Health Plan </em>(SBHP) 2023-2033</a>, avec près de 60 spécialistes du monde médical ou scientifique (dont plusieurs experts et expertes des HUG). Au programme, une multitude de projets alliant sensibilisation, formation, recherche, santé publique, implication accrue des personnes concernées et de leurs proches. Le tout en faveur d’un changement de paradigme majeur: englober dans ce concept affections mentales et neurologiques pour transformer les prises en charge et les mentalités. «Ce mouvement comprend notamment deux aspects inédits synonymes d’espoir et de créativité dans les soins : optimiser le potentiel de la personne à mener une vie épanouie, même lorsqu’elle est en prise avec la maladie, et considérer l’individu comme faisant partie d’un système avec lequel il interagit en permanence. Car il n’y a pas de santé cérébrale sans santé planétaire », résume la Pre Indrit Bègue, psychiatre et spécialiste en neuro-imagerie et stimulation cérébrale non invasive au <a href="https://www.hug.ch/sante-mentale-psychiatrie" target="_blank">Département de psychiatrie</a> et membre du SBHP. Et de préciser : «Prendre soin de notre cerveau passe par l’hygiène de vie, bien sûr (lire <a href="#six-reflexex-adopter">Six réflexes à adopter</a>), mais notre santé ne dépend pas que de nous : la maladie peut survenir pour de nombreuses raisons, génétiques, traumatiques ou encore environnementales, en lien avec ce que nous mangeons, l’air que nous respirons, la vie que nous menons. Il apparaît aujourd’hui indispensable de prendre tout cela en compte en multipliant les initiatives pour qu’un cercle vertueux opère : nos cerveaux dirigent le monde et, en retour, celui-ci, par l’ensemble de nos actes et des décisions que nous prenons, peut nous offrir les conditions pour aller mieux. »</p> <h2>Allier psychiatrie et neurosciences</h2> <p>Si l’enjeu revêt une dimension sociale et politique évidente, la sphère médicale est en première ligne. Et déjà les premières actions du Plan suisse pour la santé cérébrale voient le jour : un tout nouveau programme de lutte contre la migraine inauguré par la Société suisse des céphalées, l’ouverture en novembre du premier CAS (certificat de formation continue) européen sur la santé cérébrale à l’Université de Berne ou encore, aux HUG, le lancement des premières consultations au Campus Biotech pour des problématiques croisant troubles neurologiques et mentaux: «Dans le cadre du <a href="https://pulsations.hug.ch/article/bienvenue-au-centre-synapsy" target="_blank">Centre facultaire Synapsy,</a> les HUG s’investissaient déjà dans des projets interdisciplinaires de recherche alliant psychiatrie et neurosciences. La dynamique actuelle va plus loin encore, en favorisant le décloisonnement de ces disciplines dans les soins eux-mêmes. Cette nouvelle consultation conjointe des <a href="https://www.hug.ch/sante-mentale-psychiatrie" target="_blank">Départements de psychiatrie</a> et des <a href="https://www.hug.ch/neurosciences-cliniques" target="_blank">neurosciences cliniques</a> va par exemple se focaliser sur les troubles de la motivation qui peuvent survenir en cas de <a href="https://pulsations.hug.ch/article/schizophrenie-un-diagnostic-precoce-est-essentiel" target="_blank">schizophrénie</a> comme de traumatisme crânien. S’élaborent ainsi des pistes de compréhension et de traitement inédites qui pourraient transformer les prises en charge, améliorer la qualité de vie des personnes concernées, et contribuer à déstigmatiser encore les maladies psychiatriques grâce à ces approches transversales », souligne le Pr Stefan Kaiser, médecin-chef du Département de psychiatrie.</p> <p>Un enthousiasme partagé par le Pr Paul G. Unschuld, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-geriatrique" target="_blank">Service de psychiatrie gériatrique</a>, qui se réjouit de la réorganisation de plusieurs unités de son service dans cet esprit misant sur l’interdisciplinarité et la recherche d’un bien-être accru des personnes prises en charge, mais également de leurs proches : «Les soins allient de plus en plus les thérapies médicamenteuses et complémentaires pour répondre à une multitude de symptômes psychiatriques et neurologiques souvent étroitement liés. Dans la <a href="https://pulsations.hug.ch/article/la-maladie-dalzheimer" target="_blank">maladie d'Alzheimer</a> par exemple, les troubles cognitifs s'accompagnent souvent d'anxiété, de dépression ou de troubles du sommeil. Un autre axe en plein développement, y compris au sein de la psychiatrie gériatrique, est la <a href="https://pulsations.hug.ch/article/maladie-dalzheimer-la-prevention-sorganise" target="_blank">prévention des démences</a><strong><em>.</em></strong> Et pour cause, nous savons aujourd’hui que la combinaison d'un traitement approprié précoce pour certains troubles psychiatriques susceptibles de favoriser la maladie d’Alzheimer (comme la dépression) et d'un mode de vie sain réduit le risque de développer ces maladies d'environ 40% (lire <a href="#six-reflexex-adopter">Six réflexes à adopter</a>). C’est un chiffre considérable qui donne tout son sens au concept de santé cérébrale et aux leviers à activer, individuellement comme dans le cadre des soins et de la société au sens large.»</p> <h2>Jusqu’au bloc opératoire</h2> <p>Si ce concept commence dès la prévention, l’interdisciplinarité qu’il favorise se déploie jusqu’aux innovations à l’œuvre au bloc opératoire. «Les prouesses actuelles et à venir de la neurochirurgie passent invariablement par un travail collectif associant des spécialités comme la neurologie, la physiothérapie, la neuropsychologie, la logopédie ou encore la robotique. C’est dans cet esprit que nous préparons notamment deux projets phares. Le premier : une étude clinique sur l’usage des électrodes sous-cutanées pour traiter les troubles neurologiques causés par les traumatismes crâniens. Le second : l’utilisation d’un appareil révolutionnaire permettant le passage de certains traitements médicamenteux au travers de la barrière hématoencéphalique directement dans le cerveau afin d’améliorer le traitement de maladies comme la schizophrénie », illustre le Pr Karl Schaller, médecin‐chef du <a href="https://www.hug.ch/neurochirurgie" target="_blank">Service de neurochirurgie</a> et chef du <a href="https://www.hug.ch/neurosciences-cliniques" target="_blank">Département des neurosciences cliniques</a>.</p> <p>Tout cela prendra du temps, évidemment. Parce que le cerveau est infiniment complexe, difficile d’accès et que la manifestation de ses troubles est aussi personnelle que multiple et mouvante. «Ces aspects sont indéniables et à prendre en compte, tant ils peuvent même parfois brouiller les frontières entre ce qui est normal et ce qui est pathologique. Mais l’espoir est de mise au regard des progrès spectaculaires de ces deux dernières décennies tant en termes de traitements que de diagnostic. Ainsi, pas à pas, des zones d’ombre s’éclairent, grâce aux outils diagnostiques exceptionnels dont nous disposons aujourd’hui et aux collaborations qui se multiplient de toutes parts autour de cet organe si fascinant qu’est le cerveau», conclut la Pre Valentina Garibotto, médecin-cheffe du <a href="https://www.hug.ch/medecine-nucleaire-et-imagerie-moleculaire" target="_blank">Service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire</a>.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-3154" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3154" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><img alt="illustration cerveau" src="/sites/pulsations/files/images/p24-04_dossier_sante-cerebrale_principal_image-02_php.png" /></p> <h3><a id="six-reflexex-adopter" name="six-reflexex-adopter"></a>Six réflexes à adopter</h3> <p>De mieux en mieux connue, la «recette» pour prendre soin de notre cerveau, mais également prévenir le risque de démence, combine des ingrédients aux vertus puissantes et bénéfiques bien au-delà de nos seuls neurones. Tour d’horizon de six d’entre eux avec le Pr Paul G. Unschuld, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-geriatrique" target="_blank">Service de psychiatrie gériatrique</a> :</p> <ol> <li>Une activité physique régulière et suffisante (cinq séances de trente minutes par semaine par exemple)</li> <li>Des interactions sociales riches et épanouissantes</li> <li>Des loisirs entretenant la créativité et aidant à lutter contre les excès de stress</li> <li>Un sommeil suffisant et de qualité</li> <li>Une absence de tabagisme</li> <li>Une consommation d’alcool limitée.</li> </ol> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3161" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-3161" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h2>Inégalité face à l’AVC</h2> <p>En Suisse, 16 000 personnes sont victimes chaque année d'un <a href="https://www.hug.ch/accident-vasculaire-cerebral" target="_blank">accident vasculaire cérébral (AVC)</a>. Un chiffre qui cache une diversité de situations après, mais aussi avant la survenue de l’événement. «La vie menée en amont d’un AVC, en lien avec l’hygiène de vie ou des maladies sous-jacentes comme l’hypertension artérielle, a un impact majeur sur l’état du cerveau et des artères. Mais c’est aussi dans l’"avant" que peuvent se trouver des alliés du rétablissement lorsque l’AVC survient. Ainsi, une personne habituée à gérer un grand nombre de tâches, à tenir un agenda, à cultiver sa mémoire et ses connaissances, fera plus facilement preuve de dextérité pour compenser les aptitudes mentales perdues. Mais il peut arriver que ces mêmes profils agiles soient également plus ébranlés par des symptômes se heurtant à l’exigence qu’ils ont toujours eue vis-à-vis d’eux-mêmes», constate Radek Ptak, professeur et responsable du secteur neuropsychologie-logopédie du <a href="https://www.hug.ch/neuroreeducation" target="_blank">Service de neurorééducation</a>. Car il y a cet «après» : «Au-delà des réactions individuelles, l’AVC lui-même, selon l’endroit et la façon dont il se produit, donne lieu à des symptômes différents. Ainsi, les lésions de l’hémisphère gauche entraînent souvent des réactions d’effroi et d’intenses tristesses, quand celles touchant l’hémisphère droit engendrent davantage apathie et retrait social», détaille l’expert. Se devine donc une équation complexe mêlant le cerveau de «départ», la capacité individuelle de compenser les failles et la localisation des lésions. «Nous prenons en compte tous ces facteurs dans le cadre d’une prise en charge qui se veut toujours plus interdisciplinaire et précise», poursuit le Pr Ptak. Avant de confier : «Si je ne devais donner qu’un conseil pour prendre soin de sa santé mentale ? N’avoir de cesse s’exposer à des stimulations multiples et nouvelles, en gardant en tête que le cerveau conserve les compétences qui lui sont utiles et élimine celles qui ne sont pas activées. Alors nourrissons-le, chaque jour et sans attendre.»</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-3156" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3156" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>CLAIRE*, 76 ans</strong></p> <h3>« Dans mon cas, tout est venu du cœur »</h3> <p>«En tant que podologue, j’ai souvent donné des conseils à mes patients et patientes pour rester en bonne santé, qu’il s’agisse de diététique ou d’activité physique. Une hygiène de vie que j’ai adoptée moi-même, y compris lorsque j’ai atteint l’âge de la retraite. Mais cela ne m’a pas empêché de faire un AVC il y a quelques mois… Dans mon cas, tout est venu du cœur : je souffrais sans le savoir de fibrillations auriculaires (trouble du rythme cardiaque, ndlr), ce qui a donné naissance à un caillot sanguin. Ce dernier a fini par migrer dans mon cerveau où il a bouché une artère. Aujourd’hui, je poursuis ma rééducation à l’<a href="https://www.hug.ch/lhopital-de-bellerive" target="_blank">Hôpital de Bellerive.</a> Paralysée du côté gauche, je me sens comme une enfant qui doit apprendre à marcher, mais des progrès apparaissent. Je peux m’habiller seule de nouveau, me déplacer avec l’aide des physiothérapeutes. L’équipe soignante est formidable, professionnelle et rassurante. Même si le chemin est encore long, je poursuis mes efforts en étant fascinée par ce que le cerveau est capable de faire, notamment récréer des connexions neuronales pour contourner les zones lésées…»</p> <p><article about="/content/statbloc-3159" id="node-3159" role="article" typeof="sioc:Item foaf:Document"> <p><sup><em>* Prénom d’emprunt</em></sup></p> <p></p></article></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3168" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3168" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3>Dossier Santé cérébrale</h3> <ul> <li>Prendre soin de sa santé cérébrale</li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/bienvenue-au-centre-synapsy">Bienvenue au Centre Synapsy</a></li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/maladie-dalzheimer-la-prevention-sorganise">Maladie d’Alzheimer : la prévention s’organise</a></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cerveau" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cerveau</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/troubles-neurologiques" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">troubles neurologiques</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/avc" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">AVC</a></li></ul></section> Tue, 01 Oct 2024 06:57:00 +0000 admin 3151 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/prendre-soin-de-sa-sante-cerebrale#comments Bienvenue au Centre Synapsy https://pulsations.hug.ch/article/bienvenue-au-centre-synapsy <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Laetitia Grimaldi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco / Midjourney</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Trois questions à la Pre Indrit Bègue, psychiatre et spécialiste en neuro-imagerie et stimulation cérébrale non invasive au Département de psychiatrie.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong><em>Pulsations : </em>Quelle est la mission du <a href="https://www.unige.ch/medecine/synapsycentre/fr/le-centre" target="_blank">Centre Synapsy de recherche en neurosciences pour la santé mentale</a>, créé avec le soutien de la <a href="https://www.fondationhug.org/" target="_blank">Fondation privée des HUG</a> ?</strong><br /><em><strong>Pre Indrit Bègue</strong></em> : En tant qu’héritier du Pôle de recherche national (PNR)-Synapsy, qui a ouvert la voie à des collaborations inédites entre neurosciences et psychiatrie, il s’investit pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents aux maladies mentales. Cette ambition a deux buts majeurs : concevoir des thérapies adaptées et mettre en avant des axes de prévention efficaces. Installé sur le Campus Biotech, sous la direction de la Pre Camilla Bellone et du Pr Stefan Kaiser, il rassemble, autour de projets communs, des cliniciens, cliniciennes et neuroscientifiques de l’Université de Genève.</p> <p><strong>Quels sont les atouts majeurs de ce centre ?</strong><br />Au-delà de favoriser les synergies entre le monde de la recherche et celui des soins, j’en citerais trois : la mise en place d’études sur les maladies mentales impliquant à la fois des modèles animaux et la participation de patients et patientes, la possibilité de suivi sur le long terme des personnes participant à des projets de recherche sur le cerveau et les équipements technologiques de pointe à disposition. Parmi eux : les approches thérapeutiques fondées sur la <a href="#stimulation-cerebrale">stimulation cérébrale non invasive</a>, l’IRM 7 Tesla permettant de visualiser des structures jusque-là invisibles, des approches génétiques particulièrement innovantes ou encore des outils d’intelligence artificielle.</p> <p><strong>Qu’en espérer dans les années à venir ?</strong><br />Le traitement des maladies mentales passe, et passera, par une meilleure compréhension des mécanismes qui en sont à l’origine. De nombreuses recherches se concentrent ainsi sur les circuits des neurones dont le fonctionnement est souvent perturbé en cas de maladies mentales. Longtemps, nous ne pouvions qu’observer ces réseaux par la neuro-imagerie. Désormais, grâce à la stimulation cérébrale non invasive, nous pouvons les moduler et développer ainsi de nouvelles thérapies.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3157" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3157" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3><a id="stimulation-cerebrale" name="stimulation-cerebrale"></a>Qu’est-ce que la stimulation cérébrale non invasive ?</h3> <p>Très prometteuse, la stimulation cérébrale non invasive modifie l'activité cérébrale sans nécessiter de chirurgie. Parmi les techniques les plus utilisées, la <a href="https://www.hug.ch/neurochirurgie/cartographie-par-stimulation-magnetique-transcranienne" target="_blank">stimulation magnétique transcrânienne</a> (TMS) utilise un champ magnétique variable pour générer des impulsions qui stimulent les neurones. Il est aujourd’hui possible de cibler avec une grande précision les circuits cérébraux impliqués dans divers troubles. Depuis son lancement en 2008, la TMS a dynamisé le traitement des troubles psychiatriques résistants, tels que la dépression sévère, la schizophrénie, les addictions ou encore les douleurs chroniques. Elle est également utilisée pour la réhabilitation, après un accident vasculaire cérébral par exemple. Généralement bien tolérée, la TMS entraîne des effets secondaires légers et temporaires, tels que des maux de tête ou des picotements au niveau de la zone de stimulation. Elle s’apprête à être proposée à la consultation du Campus Biotech.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3158" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-3158" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p><img alt="santé cérébrale" src="/sites/pulsations/files/images/p24-04_dossier_sante-cerebrale_secondaire-01_image-022_php.png" /></p> <h2>L’innovation (aussi) par la psychothérapie</h2> <p>Outre les progrès technologiques fascinants qu’elle laisse espérer, l’alliance des neurosciences et de la psychiatrie lève aussi le voile sur des innovations inattendues, en apparence moins spectaculaires, mais majeures. Un fait dont se réjouit le Pr Christoph Nissen, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/specialites-psychiatriques" target="_blank">Service des spécialités psychiatriques</a>, notamment dans le cadre d’un projet mené aux HUG sur le recours de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour le traitement de l’insomnie chez les personnes présentant des troubles psychiatriques : «L’insomnie est très fréquente chez les personnes souffrant de dépression, de troubles anxieux ou encore de schizophrénie. Or, même si cela est peu connu, la TCC est actuellement la première recommandation pour la traiter. Parmi les originalités du projet : un concept global et innovant de promotion de cette technique, l’étroite participation des patients et patientes, la collaboration entre les diverses équipes soignantes concernées, le tout pour une démarche dont l’efficacité ne cesse de se confirmer. Il est en effet prouvé aujourd’hui que les psychothérapies, et la TCC en particulier, modifient certains aspects biologiques du cerveau. Son utilisation généralisée pour la prise en charge de l’insomnie se profile comme un vrai changement de paradigme.» Précisons que la TCC s’organise le plus souvent sur six à huit séances et vise à corriger les comportements délétères de la personne dans une situation donnée. «Dans le cadre du traitement de l’insomnie, plusieurs stratégies sont développées. Elles associent des aspects comportementaux (limiter le temps passé au lit par exemple), de relaxation (pour faciliter l’entrée dans le sommeil) et de compréhension (pour s’éloigner par exemple d’une sorte d’injonction quant au nombre d’heures à respecter)», détaille l’expert.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-3159" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3159" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>THOMAS*, 34 ans</strong></p> <h3>« Beaucoup reste à faire pour éviter les peurs infondées »</h3> <p>«Je suis atteint d’une schizophrénie diagnostiquée il y a près de dix ans. Aujourd’hui, après des années difficiles, je vais bien. Cela est dû à plusieurs choses : les médicaments que je prends tous les jours – il a fallu un moment pour trouver le bon “mélange” et les bons dosages –, le suivi par une équipe médicale des HUG, notamment le Pr Stefan Kaiser, qui m’aide beaucoup, mais également le fait d’avoir un jour pris la décision de ne pas rester passif face à la maladie. Je me suis alors efforcé de prendre le dessus sur ces pensées qui envahissaient mon esprit sans être réelles. Je pense que de nombreuses difficultés perdurent dans le domaine des maladies mentales, à commencer par la honte de parler, qui empêche de consulter. Cela est en partie dû à la stigmatisation de ces troubles souvent mis sur le devant de la scène, y compris au cinéma, mais rarement de la bonne manière. Il faut briser cette culture laissant par exemple penser qu’une personne schizophrène est quelqu’un qui veut tuer des gens ! Beaucoup reste à faire pour éviter les peurs infondées et favoriser les soins. La recherche avance, mais pourquoi ne pas aussi imaginer, par exemple, des séances de sensibilisation dès l’école pour combattre les tabous et les idées reçues sur ces maladies ?»</p> <p><sup><em>* Prénom d’emprunt</em></sup></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3166" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3166" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3>Dossier Santé cérébrale</h3> <ul> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/prendre-soin-de-sa-sante-cerebrale">Prendre soin de sa santé cérébrale</a></li> <li>Bienvenue au Centre Synapsy</li> <li><a href="https://pulsations.hug.ch/article/maladie-dalzheimer-la-prevention-sorganise">Maladie d’Alzheimer : la prévention s’organise</a></li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/cerveau" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">cerveau</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psy</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/neurosciences" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">neurosciences</a></li></ul></section> Tue, 01 Oct 2024 06:38:00 +0000 admin 3160 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/bienvenue-au-centre-synapsy#comments Le Programme 4F – Feel, Fit, Food & Fun https://pulsations.hug.ch/article/le-programme-4f-feel-fit-food-fun <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Laetitia Grimaldi</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Bogsch &amp; Bacco</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Le Programme 4F est né dans une salle de consultation des HUG, suite à la réaction d’une patiente délivrée de ses bouffées délirantes grâce à un traitement antipsychotique, mais bien décidée à l’arrêter en raison des dix kilos qu’il lui avait fait prendre.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>«Sa colère m’a fait beaucoup réfléchir, notamment à ce qui est une évidence : il n’est pas possible de soigner les troubles mentaux sans penser au corps et à la qualité de vie. Et la prise de poids associée à certains traitements n’est pas le seul problème. La maladie mentale elle-même a une répercussion sur le corps, au travers notamment d’une baisse d’énergie et d’une fatigabilité qui peuvent être intenses et globales, mais aussi en raison de l’hygiène de vie. En effet, les personnes concernées ont tendance à être moins actives, à moins bien se nourrir et à consommer davantage de tabac ou d’alcool», souligne le Dr Othman Sentissi, psychiatre et responsable du secteur de la Jonction et du Centre ambulatoire de psychiatrie et de psychothérapie intégrées (CAPPI). D’où l’idée du programme 4F, pour les 18-35 ans, puis sa déclinaison 2F (Fit &amp; Fun) pour les plus de 35 ans.</p> <p>«L’un des ingrédients phares : l’activité physique, dont les bienfaits sont infinis, tant sur le psychisme que pour contrer la prise de poids découlant de certains traitements», rappelle le psychiatre. À noter que dans le domaine de la santé mentale, l’activité physique est de plus en plus considérée comme un soin à part entière. «En cas de dépression légère à modérée par exemple, certaines recommandations à travers le monde en font la première ligne de traitement», rappelle le Dr Sentissi. Avant d’évoquer les problèmes qui peuvent accompagner les troubles psychiques : «La perte de contact avec un corps perçu comme lourd ou ralenti, la stigmatisation encore souvent associée aux maladies mentales ou les possibles ruptures sociale, amicale, scolaire ou professionnelle. Or l’activité physique peut contribuer à amoindrir ces difficultés, en apportant un bien-être, un regain de vie sociale et d’estime de soi. Elle participe aussi à lutter contre la sédentarité.»</p> <p><strong>En pratique</strong> : programme de huit semaines composé de deux séances hebdomadaires alternant sport collectif et renforcement musculaire, associé à des activités autour de la nutrition et du bien-être.</p> <p><strong>Plus d'infos</strong> : <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte/activites-groupe" target="_blank">Le Programme 4F - Feel, Fit, Food &amp; Fun</a></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-3101" class="node node-content-image-and-text article odd node-default clearfix" about="/content/imageandtext-3101" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-blocimagetexte-image field-type-image field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><figure class="clearfix field-item even"><img typeof="foaf:Image" class="image-style-article-petit-carre" src="https://pulsations.hug.ch/sites/pulsations/files/styles/article-petit-carre/public/sentissi_othman.jpg?itok=nuRDLhkW&amp;c=3eb297267c19b878d88b1b7034f8b84b" alt="Dr Othman Sentissi" /></figure></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>«L’activité physique apporte un regain de vie sociale et d’estime de soi.»  <strong>Dr Othman Sentissi,</strong> psychiatre et responsable du secteur de la Jonction et du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte/infos-pratiques" target="_blank">Centre ambulatoire de psychiatrie et de psychothérapie intégrées (CAPPI)</a></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-3100" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-3100" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>LIDIA, 49 ans</strong></p> <h3>« Ce sont des moments où l’on oublie nos soucis »</h3> <p>«Après plusieurs tentatives de suicide, j’ai été prise en charge aux HUG et, depuis deux ans et demi, je suis suivie au CAPPI <em>(Centre ambulatoire de psychiatrie et de psychothérapie intégrées, ndlr).</em> Grâce à cela, je participe au programme “Fit &amp; Fun“, qui comprend des activités physiques d’intérieur – gym, exercices de cardio et musculation notamment – et d’extérieur, comme le handball ou le rugby. Ce que cela m’apporte est extraordinaire : de vrais moments de bonheur physique, mais aussi psychique. Les exercices et jeux proposés aident à faire travailler le cerveau tout en apaisant les pensées. Ce sont vraiment des moments où l’on oublie nos soucis. Ce programme m’a motivée à intégrer l’activité physique dans mon quotidien: tous les matins, je pars marcher, au moins trente minutes. Et là encore, même les jours où je suis contrariée, tout se calme…»</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-3109" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-3109" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3>Dossier Activité physique</h3> <ul> <li><a href="/node/3091" target="_blank">L'activité physique sur ordonance</a></li> <li><a href="/node/3088" target="_blank">Place au CAP, Centre d’activité physique !</a></li> <li><a href="/node/3104" target="_blank">Le programme de réhabilitation oncologique</a></li> <li>Le Programme 4F – Feel, Fit, Food &amp; Fun</li> </ul> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/activite-physique" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">activité physique</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/trouble-mental" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">trouble mental</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psy</a></li></ul></section> Mon, 01 Jul 2024 08:37:00 +0000 admin 3102 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/le-programme-4f-feel-fit-food-fun#comments La psychiatrie communautaire soigne hors les murs https://pulsations.hug.ch/article/la-psychiatrie-communautaire-soigne-hors-les-murs <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Anne-Marie Trabichet</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Julien Gregorio</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Le Service de psychiatrie adulte propose désormais des soins organisés dans l’environnement familier du ou de la patiente pour répondre au mieux aux difficultés rencontrées et soulager les familles. Une approche qui fait ses preuves.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Malgré une déstigmatisation progressive de la santé mentale, notamment depuis la pandémie de Covid, l’<a href="https://www.hug.ch/lhopital-de-psychiatrie" target="_blank">hôpital psychiatrique</a> continue de souffrir d’une image négative. Dans l’imaginaire : un lieu loin de tout où des malades séjournent parfois pendant des années avec peu d’espoir de guérison. L’approche de la psychiatrie communautaire révolutionne cette vision avec des centres ambulatoires en ville et des <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte/consultations-psychiatrie-prise-charge" target="_blank">équipes mobiles</a> qui se déplacent dans les lieux de vie. L’hospitalisation reste néanmoins possible pour les soins aigus. «L’idée est d’assurer une présence au sein de la communauté. Les équipes vont à domicile, mais peuvent aussi aller à la rencontre des personnes dans un café ou un parc. Ce qui est primordial, c’est que les soins soient accessibles pour tout le monde», défend le Pr Stefan Kaiser, médecin-chef du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte" target="_blank">Service de psychiatrie adulte</a>.</p> <h2>Collaborer avec les familles</h2> <p>Car en matière de maladie mentale, les soins usuels ne conviennent pas toujours. Certaines personnes vivent isolées avec un trouble psychique, refusent les soins ou ne parviennent pas à adhérer à un traitement parce qu’elles ne se sentent pas malades (un symptôme fréquent des troubles mentaux). «Les équipes mobiles ont été mises en place en collaboration avec les familles, car ce sont souvent elles qui portent beaucoup et qui font appel à nous. Nous réfléchissons ensemble à la meilleure façon d’intervenir, ce qui permet aussi de les soulager dans leur charge de soin», souligne le Pr Philippe Huguelet, médecin responsable de l’équipe mobile de psychiatrie adulte.</p> <h2>Confiance et flexibilité</h2> <p>Sur le terrain, l’équipe mobile propose un suivi intensif avec pour objectif le maintien de la personne dans son milieu social et familial. La Dre Chiara Chiabotto, cheffe de clinique pour l’équipe mobile, raconte comment se passe ce travail délicat dont la confiance est la clé : «Avant de nous rendre sur les lieux, nous établissons toujours un premier contact avec le patient ou la patiente, en collaboration avec la personne tierce qui nous a sollicités. Nous venons sans blouse, là où la personne se sent le plus à l’aise, et commençons par définir ses besoins, ses ressources et ses objectifs, afin de l’accompagner dans un projet qui a du sens pour elle. Nous sommes très flexibles, sans restriction de lieu ou de temps, et nous respectons son rythme.» Un suivi très personnalisé donc, avec en ligne de mire, toujours, le <a href="#retablissement">rétablissement et la reconnexion avec la communauté</a>.</p> <h2>Des bénéfices à long terme</h2> <p>Les effets positifs de cette approche sont nombreux et, selon une évaluation récente de l’équipe du Pr Huguelet, se maintiennent pendant plusieurs années: la qualité de vie s’améliore, les symptômes diminuent, les traitements sont mieux suivis et les familles soulagées. Mais aussi, et c’est très important, le nombre d’hospitalisations et leur durée diminuent drastiquement, car les réhospitalisations sont moins nombreuses. Pour des personnes qui ont des difficultés à s’inscrire dans un traitement traditionnel, la sortie de l’hôpital peut être suivie d’une rechute rapide. «Grâce à la psychiatrie communautaire, même les crises et les phases difficiles peuvent être traitées dans le milieu de vie de la personne», conclut la Dre Chiabotto.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2958" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2958" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h3><a id="retablissement" name="retablissement"></a>Qu’est-ce que le rétablissement en santé mentale ?</h3> <p>Tout comme il est possible de se rétablir d’un problème physique, le <a href="https://pulsations.hug.ch/article/nouvelle-approche-pour-les-soins-en-sante-mentale" target="_blank">rétablissement en santé mentale</a> existe. Il s’agit d’une façon de considérer la maladie en se focalisant sur la possibilité d’une évolution positive et l’espoir de trouver un équilibre de vie. En mettant la personne au centre de son traitement, en s’appuyant sur ses ressources, son entourage, mais aussi sur ses besoins, le parcours de soins proposé peut tout à fait tenir compte de ses objectifs. Psychiatrie communautaire et rétablissement vont donc de pair.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2959" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2959" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Témoignage</strong></p> <h3>« Je ne me rendais pas compte de mon état »</h3> <p>Une patiente de l’équipe mobile témoigne: «Ce sont mes filles qui ont fait appel à l’équipe mobile parce que je ne me rendais pas compte de mon état. Petit à petit, l’équipe m’a aidée à comprendre des choses et m’a ouvert l’esprit. Je voyais bien que quelque chose clochait, mais je n’étais plus dans la réalité. J’ai ainsi été encadrée et entourée, c’était vraiment bénéfique. Quand on est fatiguée et épuisée, c’est difficile de devoir se déplacer à l’hôpital. L’équipe vient à domicile, c’était vraiment nécessaire pour moi.»<br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psychiatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psychiatrie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psychiatrie-communautaire" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psychiatrie communautaire</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li></ul></section> Mon, 01 Apr 2024 12:00:05 +0000 admin 2960 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/la-psychiatrie-communautaire-soigne-hors-les-murs#comments Nouvelle approche pour les soins en santé mentale https://pulsations.hug.ch/article/nouvelle-approche-pour-les-soins-en-sante-mentale <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Yseult Théraulaz</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Andrea De Santis</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Le concept de rétablissement en santé mentale place les personnes au centre de leur traitement. Une véritable collaboration se met alors en place entre patient ou patiente et équipes soignantes.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Les maladies psychiatriques, souvent chroniques, peuvent donner l’impression aux personnes concernées qu’elles ne s’en remettront pas. Et pourtant, c’est possible. Le Département de psychiatrie fait évoluer ses pratiques et mise sur le concept de rétablissement en santé mentale. Il se focalise sur l’espoir de retrouver un équilibre de vie et de parvenir à surmonter les difficultés liées au trouble psychique. «Le concept de rétablissement est né directement des personnes concernées par les troubles psychiatriques en réaction au système médical qui, par le passé, réduisait le ou la malade à son diagnostic. Ce principe cherche à sortir de l’approche paternaliste du ou de la médecin envers son ou sa patiente pour créer un véritable partenariat», explique le Dr Alexandre Wullschleger, médecin adjoint au <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte" target="_blank">Service de psychiatrie adulte</a>.</p> <p>Mettre la personne atteinte de troubles psychiques au centre de son traitement, en s’appuyant sur ses ressources personnelles, son réseau familial et amical ainsi que sur la communauté dans laquelle elle évolue, est un des piliers du rétablissement. «Le ou la médecin cherche à connaître les besoins de son ou sa patiente, à comprendre où se situent ses difficultés, quelles sont les barrières qui l’empêchent de se réaliser dans sa vie.»</p> <p>Afin de repenser en profondeur la prise en charge, le <a href="https://www.hug.ch/sante-mentale-psychiatrie" target="_blank">Département de psychiatrie</a> est en train de développer trois grands projets. Le premier consiste en une évaluation systématique du parcours des personnes souffrant de troubles psychotiques prises en charge en ambulatoire, dans le but de leur fournir des soins adaptés à leur parcours et à leurs besoins. Elle se fait via des <a href="#questionnaires">questionnaires spécifiques</a>.</p> <p>Le deuxième projet vise à encourager la participation active des personnes hospitalisées pour que les soins correspondent mieux à leurs besoins individuels. Ce projet, nommé Modèle inclusif genevois (ModInG), implique une réorganisation des unités hospitalières. «Nous cherchons à ce que les discussions entre les corps médical et soignant soient le plus transparentes possible et incluent patients ou patientes et proches. Nous voulons également limiter le recours aux mesures de contrainte parfois utilisées dans certaines situations graves où la personne se met en danger ou met en danger autrui», poursuit le Dr Wullschleger.</p> <h2>Anticiper la crise</h2> <p>Enfin, le troisième volet concerne la diffusion dans le Département de psychiatrie du plan de crise conjoint. «Celui-ci fait partie des déclarations anticipées qu’une personne peut signer. Dans une période calme, elle se met d’accord avec les équipes de soins sur les médicaments, les traitements, les manières d’intervenir qu’elle souhaiterait avoir en cas de crise, tout comme sur les signes avant-coureurs de celle-ci. Ce document est signé tant par le ou la personne concernée que par sa ou son médecin. Cela permet, en cas de crise, d’établir un plan de soin personnalisé et concret qui respecte les vœux de la personne concernée.»</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2796" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2796" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2><a id="questionnaires" name="questionnaires"></a>Mieux comprendre la part subjective de la maladie</h2> <p>Le rétablissement en santé mentale s’appuie aussi sur l’expérience et l’expertise des personnes vivant avec la maladie, appelées paires. «Ayant moi-même souffert de problèmes de santé mentale, j’ai une autre vision que celle du personnel soignant sur la maladie. Être paire praticienne signifie professionnaliser l’expérience de rétablissement et en faire profiter tant les malades que les équipes soignantes. Désormais, le partage de l’expérience que j’ai vécue – tout comme celle d’autres paires – est pris en compte par les institutions», explique Élisabeth Sturm, paire praticienne, qui travaille à 20 % pour le Département de psychiatrie. Parmi ses tâches, elle s’est attelée à établir, en collaboration avec le personnel soignant, une grille d’évaluation pour mieux cerner le parcours des personnes atteintes de troubles psychotiques. Ces questionnaires abordent l’anamnèse, le diagnostic et l’évaluation des ressources personnelles. Ils s’intéressent aussi au vécu de l’individu tout au long de son parcours de soins et abordent sa qualité de vie, les barrières qui l’empêchent d’aller mieux, entre autres. La trentenaire est aussi très impliquée dans la formation. Par le passé, elle a travaillé au sein du Collège de rétablissement – qui offre des formations aux personnes concernées par la santé mentale – en cherchant à développer les compétences des malades qui favorisent leur rétablissement.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psy</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/retablissement" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">rétablissement</a></li></ul></section><div class="field field-name-field-en-savoir-plus field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2795" class="node node-content-side-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/college-de-retablissement" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <header class="node-header"> <h3 class="node-title">Collège de rétablissement</h3> </header> <div class="node-content"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Formations brèves et gratuites ouvertes à tous et toutes qui portent sur le bien-être, la résilience et le rétablissement en santé mentale. </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-sidebloc-cta field-type-link-field field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="http://www.recoverycollege.ch/">Recovery College</a></div></div></div> </div> </article> </div></div></div> Mon, 30 Oct 2023 13:45:07 +0000 admin 2797 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/nouvelle-approche-pour-les-soins-en-sante-mentale#comments Se rétablir malgré la maladie psychique https://pulsations.hug.ch/article/se-retablir-malgre-la-maladie-psychique <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Suzy Soumaille</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">John Elbing</li></ul></section><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Bien que répandues dans la population, les maladies psychiques ne bénéficient toujours pas de la même bienveillance que celle accordée aux affections somatiques.</p> <p>Idées fausses et préjugés continuent de participer à la stigmatisation des individus atteints dans leur santé mentale et de leurs proches. Réduite à son trouble ou handicap, souvent chronique, la personne tend à disparaître derrière le diagnostic et les traitements.</p> <p>Dans un contexte sociétal défavorable, le <a href="https://pulsations.hug.ch/article/nouvelle-approche-pour-les-soins-en-sante-mentale" target="_blank">rétablissement en psychiatrie</a> souffle un vent nouveau de changement et d’espoir. Issue de l’action citoyenne des publics concernés, cette nouvelle approche s’appuie sur l’expertise acquise en vivant avec la maladie ainsi que sur les ressources de la personne et son environnement. Placée au centre de sa prise en soins, elle prend part aux décisions qui la touchent. Déjà développé dans le domaine de la santé physique, le partenariat entre le ou la patiente et les équipes soignantes qui l’accompagnent est à son tour encouragé en psychiatrie.</p> <p>Il est ainsi possible de se rétablir et d’avoir une vie satisfaisante malgré des difficultés psychiques, même sévères. L’objectif n’est plus la seule disparition des symptômes, mais la recherche d’un nouvel équilibre à travers la reconstruction de soi.</p> <p>Promis à un bel avenir, le rétablissement en psychiatrie est un processus qui n’a rien de linéaire, fait de périodes de progrès, de surplace et de recul. Il renforce le pouvoir d’agir des personnes concernées et modifie le regard porté sur les maladies psychiques. Démonstration live avec la <a href="http://www.madpride.ch" target="_blank">Mad Pride</a> qui aura lieu samedi 7 octobre à Lausanne.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2720" class="node node-content-image-and-text article even node-default clearfix" about="/content/imageandtext-2720" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psychiatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psychiatrie</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/retablissement" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">rétablissement</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li></ul></section> Wed, 04 Oct 2023 13:09:09 +0000 admin 2719 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/se-retablir-malgre-la-maladie-psychique#comments Prenez soin de votre santé mentale https://pulsations.hug.ch/article/prenez-soin-de-votre-sante-mentale <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Adobe Stock</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>La <a href="https://www.hug.ch/covid" target="_blank">pandémie de Covid-19</a> aura permis au moins cela : braquer l’objectif sur la notion de santé mentale. Une composante essentielle du bien-être général, dont les contours et les façons d’en prendre soin sont connus. Quelques conseils.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Alors que nous nous rendons assez vite compte quand nous avons de la fièvre ou une entorse à la cheville, comment jauger de l’état de notre santé mentale ? « Une mauvaise santé mentale s’accompagne quasiment toujours de symptômes physiques. Ces signaux d’alerte expriment une incapacité à réguler certains équilibres », constate le Dr Paco Prada, médecin adjoint agrégé au <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-de-liaison-et-dintervention-de-crise" target="_blank">Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise</a>. Fatigue, somnolence, insomnie, perte d’énergie vitale, irritabilité, difficultés à se concentrer, perte de mémoire, altération de la libido, perte d’appétit ou prise de poids, difficultés à éprouver du plaisir, à être en relation avec les autres… Autant de signes, perçus par l’individu lui-même, ses proches ou son ou sa médecin, qui peuvent indiquer que quelque chose ne va pas. Dans ce cas, le recours à un ou une professionnelle de santé disponible et formée à la question de la santé mentale (médecin de famille, psychologue, psychiatre, etc.) peut s’avérer nécessaire.</p> <h2>Trouver l’équilibre</h2> <p>Et si tout va bien, est-il possible d’entretenir sa bonne santé mentale ? « Oui ! », répond le Dr Prada. Mais cela demande une certaine implication. « De la même façon que les personnes en bonne santé physique veillent à conserver un équilibre alimentaire, de sommeil, d’activité physique, pour une bonne santé mentale, il est important d’avoir des investissements riches et divers dans un tissu familial, amical, sentimental et professionnel équilibré. Cela apporte des sources de satisfaction variées essentielles à une bonne stabilité mentale. »</p> <p>Attention cependant à ne pas trop en faire. Prendre du temps pour se régénérer, ne pas être dans l’action en permanence, apprendre à s’ennuyer pour faire émerger la créativité est également fondamental. « Les personnes sportives expérimentées savent ménager leur corps, lui proposer des plages de récupération et de repos. C’est pareil pour la santé mentale ! », poursuit l’expert.</p> <h2>Quatre pistes à suivre</h2> <p>Dans son plan d’action pour la santé mentale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en propose une définition claire qui n’est pas seulement l’absence de trouble mental, mais plutôt la constituante d’un bien-être qui nous permet d’affronter les difficultés de la vie. Quatre composantes essentielles, qui favorisent une bonne santé mentale, sont ainsi établies :</p> <ol> <li><strong>La possibilité de se réaliser en tant qu’individu</strong><br />Pouvoir s’accomplir, mettre en valeur son potentiel personnel, est une démarche active qui peut prendre différentes formes selon chaque individu, son histoire, ses buts, ses envies. La théorie de la pyramide de Maslow illustre bien ce parcours : aux besoins physiologiques et de sécurité succèdent des besoins d’appartenance à un groupe, d’estime de soi et enfin d’accomplissement.</li> <li><strong>La capacité à surmonter les tensions normales de la vie</strong><br />Nous rencontrons toutes et tous, durant notre vie, des moments difficiles tels qu’un deuil, une rupture sentimentale, la perte d’un emploi… La capacité à surmonter ces épreuves individuellement ou à demander si besoin une aide extérieure témoigne d’une santé mentale équilibrée.</li> <li><strong>L’accomplissement d’un travail productif</strong><br />Autre point important : garder ou retrouver des objectifs qui nous stimulent, nous font du bien. Cela peut passer par un travail et des activités de loisirs que nous aimons, ainsi que par un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Pour atteindre cet objectif, faire un bilan professionnel ou établir une liste d’activités qui nous procurent du plaisir (et les pratiquer régulièrement) peuvent être de bons outils.</li> <li><strong>La contribution à la vie de la communauté</strong><br />C’est l’une de dimensions qui a été malmenée durant la crise Covid et qui a provoqué, chez certaines personnes, un sentiment d’exclusion. Nous sommes des êtres sociaux et la contribution à des projets, que ce soit dans la sphère amicale, familiale ou associative, permet de développer, de maintenir et d’enrichir les liens, tout en nourrissant des relations de partage.</li> </ol> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2617" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2617" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Dix pistes</h2> <p>L’association Pro Mente Sana propose dix pistes (se connaître, faire sens, se détendre, etc.) pour cultiver une réflexion et développer des actions au quotidien en faveur de la santé mentale.<br /><strong>Pour consulter gratuitement le fascicule « La santé mentale – S’informer et devenir acteur·rice : <a href="https://www.promentesana.org/" target="_blank">www.promentesana.org</a></strong><br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2618" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2618" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:80px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>15 %</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>des personnes interrogées en Suisse sont affectées par des problèmes psychiques moyens à graves.</p> <p> </p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2619" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2619" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:80px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>1/3</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>des personnes seront touchées par une dépression au cours de leur vie.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2620" class="node node-content-basic-bloc article even node-default clearfix" about="/content/contentbasicbloc-2620" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content"> <div class="field field-name-field-body field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>Source : La santé psychique en Suisse, Monitorage 2020, Rapport Obsan.</p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psychiatrie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psychiatrie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psychique" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psychique</a></li></ul></section> Sun, 30 Jul 2023 11:14:21 +0000 admin 2621 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/prenez-soin-de-votre-sante-mentale#comments Pour en savoir plus sur… https://pulsations.hug.ch/article/pour-en-savoir-plus-sur-15 <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Pulsations</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Pulsations</li></ul></section><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>L’art dans les soins</h2> <p><strong><img alt="L’art qui guérit" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_01.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 191px;" />L’art qui guérit</strong><br /><em>Pierre Lemarquis<br />Hazan, 2020</em></p> <p>Si les philosophes ont les premiers pressenti son impact sur notre existence, leurs thèses sont désormais confirmées par les neurosciences, qui nous révèlent comment l’art sculpte et caresse notre cerveau. Pierre Lemarquis, accompagné de Boris Cyrulnik, nous invite à visiter son musée imaginaire depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, à travers des chefs-d’œuvre d’illustres artistes.</p> <p><strong><img alt="Art-thérapie : mettre des mots sur les maux et des couleurs sur les douleurs" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_02.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 232px;" />Art-thérapie : mettre des mots sur les maux et des couleurs sur les douleurs</strong><br /><em>Johanne Hamel<br />Larousse, 2019</em></p> <p>Parce qu’il n’est pas toujours possible de mettre des mots sur nos maux, l’art-thérapie, par le biais de la création artistique, permet d’exprimer nos émotions, de dépasser nos difficultés et d’apaiser nos angoisses.</p> <h2>Le sang</h2> <p><strong><img alt="Le sang et la transfusion sanguine : 100 questions-réponses" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_03.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 217px;" />Le sang et la transfusion sanguine : 100 questions-réponses</strong><br /><em>Questions de patients, réponses de médecins<br />Olivier Garraud, Jean-Daniel Tissot<br />Ellipses, 2016</em></p> <p>Cet ouvrage fait le lien entre le don de sang et de ses composés et la transfusion d’un produit sanguin à une personne malade, qui est l’objectif ultime. Il aborde des approches physiologiques, émotionnelles et sociales.</p> <p><strong><img alt="Il était une fois le sang" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_04.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 214px;" />Il était une fois le sang</strong><br /><em>Il révèle notre santé et notre hérédité<br />Olivier Garraud, Jean-Daniel Tissot<br />Humensciences, 2021</em></p> <p>Le sang révèle nos vies, notre hérédité, notre espèce et notre santé. Ce livre est une plongée au sein de ce fluide qui reste mystérieux pour la plupart d’entre nous.</p> <h2>Le lupus</h2> <p><strong><img alt="Le lupus : 100 questions pour mieux gérer la maladie" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_05.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 250px;" />Le lupus : 100 questions pour mieux gérer la maladie</strong><br /><em>Les réponses claires des spécialistes des Centres de référence maladies auto-immunes et maladies systémiques rares<br />Zahir Amoura, Eric Hachulla, Véronique Le Guern, et al.<br />Maxima-L. Du Mesnil, Nouv. éd. 2018</em></p> <p>Ce livre est conçu pour les malades, leur entourage, et pour celles et ceux qui souhaitent mieux connaître cette maladie. Il est écrit par des médecins exerçant dans les Centres de référence pour les maladies auto-immunes et maladies systémiques rares, en contact quotidien avec les malades. Les questions traitées relèvent des interrogations des patients et patientes et les réponses données sont compréhensibles par un large public.</p> <h2>La santé mentale</h2> <p><strong><img alt="Guérir par la marche" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_06.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 211px;" />Guérir par la marche</strong><br /><em>Gérer le stress, réduire l’anxiété et prévenir la dépression par l’exercice<br />Eric Griez<br />Éditions Eyrolles, 2019</em></p> <p>Stress, anxiété, dépression… Et si l’exercice physique, et la marche en particulier, avait des vertus thérapeutiques ? Ce livre, qui s’appuie sur les dernières recherches en neurosciences, décrit les bienfaits de la marche à pied.</p> <p><strong><img alt="Grave ou pas grave ?" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_07.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 228px;" />Grave ou pas grave ?</strong><br /><em>Déprime, stress, anxiété… : quand consulter<br />Chantal Joffrin Le Clerc<br />Odile Jacob, 2017</em></p> <p>Une adolescente qui dort mal et s’isole : surcroît de travail à l’école ou dépression débutante ? Un conjoint qui jette l’argent par les fenêtres : générosité soudaine ou accès maniaque ? Un parent âgé dont la mémoire devient déficiente : effet de l’âge ou début de démence ? Retrouvez des repères clairs pour savoir quand un proche va vraiment mal.</p> <p><strong>Association minds</strong><br />Cette association promeut à Genève une vision déculpabilisante et non stigmatisante de la santé mentale.<br /><a href="https://minds-ge.ch/" target="_blank">https://minds-ge.ch/</a></p> <h2>L’odorat</h2> <p><strong><img alt="Cerveau et odorat : comment (ré)éduquer son nez" src="/sites/pulsations/files/p23-03_livres_et_web_image_08.jpg" style="margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left; width: 150px; height: 225px;" />Cerveau et odorat : comment (ré)éduquer son nez</strong><br /><em>Moustafa Bensafi, Catherine Rouby<br />EDP sciences, 2021 (2e éd.)</em></p> <p>Ce livre s’adresse à celles et ceux qui veulent mieux comprendre le fonctionnement de l’odorat. L’ouvrage fait découvrir au grand public ce sens remarquable par ses relations avec notre cerveau émotionnel, mais aussi par le fait qu’il est capable de régénération et de plasticité.<br /> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2698" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2698" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>CONTACT</h2> <p>Tous les livres référencés sont disponibles à la Bibliothèque de l’Université, site CMU. Ils peuvent être consultés et/ou empruntés gratuitement par tous. La collection « patients » de la bibliothèque de médecine s’adresse à tout un chacun qui souhaite s’informer sur une thématique en lien avec la santé</p> <p>Bibliothèque de l’Université de Genève<br />Centre médical universitaire<br />Avenue de Champel 9<br />1206 Genève</p> <p>Lu-ve : 8h-22h et sa-di : 9h-18h<br /><a href="mailto:biblio-cmu@unige.ch">biblio-cmu@unige.ch</a><br />022 379 51 00</p> <p>Pers. de contact : Annick Widmer</p> <p><a href="https://www.unige.ch/biblio/fr/disciplines/patients/accueil/" target="_blank">www.unige.ch/biblio/patients/</a><br /> </p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/art" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">art</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/art-therapie-0" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">art-thérapie</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sang" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">sang</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/don-du-sang" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">don du sang</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/lupus" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Lupus</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psy</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/odorat" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">odorat</a></li></ul></section> Sun, 16 Jul 2023 13:45:02 +0000 admin 2697 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/pour-en-savoir-plus-sur-15#comments « Il faut prendre soin de notre santé mentale » https://pulsations.hug.ch/article/il-faut-prendre-soin-de-notre-sante-mentale <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Clémentine Fitaire</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">François Wavre | lundi13</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>Nommée secrétaire générale de l’association Pro Mente Sana à tout juste 32 ans, Daniela Camelo met aujourd’hui son énergie à faire reconnaître les droits des personnes atteintes dans leur santé mentale et à informer le grand public. Rencontre.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Pulsations <strong>L’association <a href="https://www.promentesana.org/" target="_blank">Pro Mente Sana</a> vient de fêter ses 30 ans. Que retenez-vous de ces années écoulées ?</strong></p> <p><strong>Daniela Camelo</strong> Pro Mente Sana est née de la volonté de défendre les droits et les intérêts des personnes atteintes dans leur santé psychique. Il y a toujours eu une dimension assez militante dans nos objectifs, ce qui, selon moi, la démarque vraiment des autres associations. Pro Mente Sana s’est peu à peu imposée comme une porte d’entrée vers des conseils juridiques et psychosociaux et un soutien à ces personnes, à leurs proches, ainsi qu’à ceux et celles travaillant dans le domaine de la santé et du social.</p> <p><strong>Il y a deux ans, vous avez lancé la revue Esprit(s). Était-ce une façon de toucher un plus large public ?</strong></p> <p>Nous avons toujours eu la volonté d’informer le grand public, de promouvoir la santé mentale. La revue Esprit(s) s’inscrit dans cet objectif en proposant des articles sur des thématiques variées et d’actualité. Mais ce travail d’information est également mené auprès des collectivités publiques, tant au niveau fédéral que cantonal. Nous avons par exemple récemment travaillé sur des pistes d’amélioration des curatelles avec les cantons de Vaud et de Genève.</p> <p><strong>Les cours du Collège de rétablissement, projet pilote novateur, s’inscrivent-ils aussi dans cette mission de promotion de la santé psychique ?</strong></p> <p>Absolument. Il y a trois ans, ce type d’initiative n’existait pas du tout en Suisse, contrairement aux pays anglo-saxons où cela est très développé. Ces cours, aux thématiques diverses, s’adressent à tout public et leur but est de donner des clés pour prendre soin de soi, développer son pouvoir d’agir et renforcer sa santé psychique. Leur particularité est d’être co-construits entre des personnes professionnelles, qui apportent un savoir théorique, et des personnes concernées par des fragilités psychiques, qui apportent leur expertise personnelle en lien avec leur vulnérabilité.</p> <p><strong>Quels sont les défis à relever pour les prochaines années ?</strong></p> <p>Le Covid a eu cela de positif qu’il a permis une prise de conscience de l’importance de la santé mentale. Nous devons poursuivre dans cette voie et intégrer l’idée que, comme nous le faisons pour notre corps physique, il faut prendre soin de notre santé mentale. L’un des chevaux de bataille de notre association est la question de la santé psychique au travail. Nous sommes dans une société assez maltraitante dans ce domaine. Chez une personne qui a déjà des troubles ou des vulnérabilités, certaines situations dans le milieu professionnel peuvent vraiment aggraver les choses. C’est donc un enjeu important.</p> <p><strong>Le sujet des placements à des fins d’assistance (PAFA) fait également partie de vos préoccupations. Pourquoi est-ce important ?</strong></p> <p>Nous sommes actuellement en Suisse face à des placements nombreux et parfois peu justifiés ou mal vécus par les personnes concernées, qui ressentent une véritable violence institutionnelle. Nous allons prochainement mettre en place une prise de position commune avec la Fondation Pro Mente Sana – qui s’occupe de la Suisse alémanique – afin de proposer des moyens permettant la diminution du nombre de PAFA.</p> <p><strong>Dans la même optique, vous tenez à faire bouger les lignes autour de la question de la contrainte en psychiatrie…</strong></p> <p>En effet, nous sommes en train de créer un observatoire romand de la contrainte en psychiatrie. Le but sera de documenter tout ce qui est réalisé au niveau des institutions autour de cette pratique, mais aussi d’amener des pistes de réflexion pour une vision plus large de la notion de contrainte. À terme, nous souhaitons que la Suisse respecte le plus possible les principes des droits humains inscrits dans la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).</p> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psychique" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psychique</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/pro-mente-sana" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Pro Mente Sana</a></li></ul></section> Fri, 21 Oct 2022 15:14:18 +0000 admin 2239 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/il-faut-prendre-soin-de-notre-sante-mentale#comments Surmonter la crise suicidaire après une hospitalisation brève https://pulsations.hug.ch/article/surmonter-la-crise-suicidaire-apres-une-hospitalisation-breve <section class="field field-name-field-auteur field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Texte:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Yseult Théraulaz</li></ul></section><section class="field field-name-field-creditsphotos field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix view-mode-rss"><h2 class="field-label">Photos:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even">Davide Bonazzi</li></ul></section><div class="field field-name-field-introduction field-type-text-long field-label-hidden view-mode-rss"> <div class="field-items"> <div class="field-item even"> <p>L'Unité hospitalière du Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise accueille jusqu’à dix personnes en grande détresse psychologique. Au bout de cinq à sept jours, elles repartent avec un suivi thérapeutique planifié et l’espoir de jours meilleurs.</p> </div> </div> </div> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Lorsque rien ne va plus, que la vie semble maussade et que le désespoir s’installe, il est important de savoir qu’une aide existe et qu’il convient de ne pas rester seul ou seule. Comme le dit Stromae dans « L’Enfer », chanson de l’artiste belge évoquant ses idées suicidaires : « J’suis pas tout seul à être tout seul, ça fait déjà ça de moins dans la tête. »</p> <p>Effectivement, l’artiste est loin d’être seul. Aux HUG, chaque année, l’Unité de crise du <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-de-liaison-et-dintervention-de-crise" target="_blank">Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise</a> accueille environ 350 patients et patientes en crise suicidaire, soit ayant des idées morbides, soit ayant commis un geste dans le but de se faire du mal, voire de mettre fin à leurs jours. « Ce qui est déterminant, ce n’est pas tant la gravité du geste effectué que l’intention suicidaire », explique le Dr Paco Prada, médecin responsable de l’unité. « Les personnes qui nous sont adressées sont très vulnérables au moment de leur hospitalisation. Elles vivent une crise importante», poursuit-il. Pour le spécialiste, celle-ci se présente comme une rupture abrupte de l’équilibre de la personne : « Il existe plusieurs types d’équilibres, affectif, social, professionnel et psychique, entre autres. Lorsqu’un déséquilibre survient dans un domaine, mais que la personne arrive à compenser avec les autres, il n’y a pas de crise. Par exemple, lors d’une rupture amoureuse, si la personne est bien entourée ou qu’elle s’épanouit au travail, elle devrait surmonter cette épreuve sans perdre totalement pied, ce qui ne sera pas forcément le cas si elle est isolée et sans emploi. »</p> <h2>Une prise en charge intensive</h2> <p>Les personnes qui arrivent dans l’unité de crise sont toujours adressées par des médecins (généralistes ou psychiatres de ville), qui les ont préalablement évaluées, ou par les urgences psychiatriques. Si la durée d’hospitalisation est brève, entre cinq et sept jours, le soin, lui, est intensif : deux entretiens psychothérapeutiques par jour et un entretien de couple ou de famille. « Nous commençons par une phase d’accueil : nous faisons connaissance avec la personne, sa situation, sa détresse et les symptômes dont elle souffre. Nous lui expliquons le fonctionnement de l’unité. Dans un deuxième temps, nous cherchons à comprendre le facteur de crise qui l’a menée à la rupture d’équilibre et travaillons avec elle sur les raisons de son geste. Pendant cette phase, il y a un besoin de reconnaissance de la souffrance. Passé ce stade, nous lui proposons un travail de synthèse et de reformulation de ce qui lui est arrivé. C’est là que nous parvenons à rétablir un certain équilibre personnel. La personne n’est alors plus uniquement une victime, mais devient aussi actrice », détaille le Dr Prada. Les patients et patientes bénéficient aussi de séances de psychomotricité. « Il s’agit d’une approche corporelle dans laquelle nous abordons le vécu corporel, l’intégration du corps dans le vécu. Cette approche permet de mettre en scène, par exemple, l’expression physique de certaines émotions comme la colère et la tristesse », poursuit l’expert.</p> <p>À la fin de ces trois temps de prise en charge, l’équipe pluridisciplinaire propose de mettre en place le suivi thérapeutique afin que la personne reparte avec des rendez-vous agendés et qu’elle puisse reprendre sa vie avec l’espoir de jours meilleurs.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-blocs-supplementaires field-type-entityreference field-label-hidden view-mode-rss"><div class="field-items"><div class="field-item even"><article id="node-2199" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2199" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:70px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>1000</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>personnes se suicident chaque année en Suisse, environ 50 dans le canton de Genève.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2200" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2200" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:70px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>20-50x</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>plus de tentatives de suicide que de suicides aboutis.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2201" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2201" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:70px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>Environ<br />540 000</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>personnes ont exprimé des idées suicidaires dans les deux semaines qui ont précédé la réponse au questionnaire de l’Enquête suisse sur la santé de 2017<em><sup>1</sup></em>.</p> <p><sup><em>1</em></sup> <a href="https://www.obsan.admin.ch/fr" target="_blank"><em>obsan.admin.ch</em></a></p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2203" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2203" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:70px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>6,3 ♀/18 ♂</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Le taux de suicide en Suisse est de 6,3 femmes pour 100 000 et de 18 hommes pour 100 000.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2204" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2204" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:70px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>12-24</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Les personnes ayant fait une tentative de suicide sont particulièrement à risque de réitérer leur geste dans les 12 à 24 mois suivant le premier épisode.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item odd"><article id="node-2205" class="node node-content-stat-bloc article odd node-default clearfix" about="/content/statbloc-2205" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:70px"> <div class="field field-name-field-blocstat-statistique field-type-text-long field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>50%</p> </div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>des personnes ayant fait une tentative de suicide souffrent de dépression, 25 % consomment des substances toxiques.</p> </div></div></div> </div> </article> </div><div class="field-item even"><article id="node-2202" class="node node-content-stat-bloc article even node-default clearfix" about="/content/statbloc-2202" typeof="sioc:Item foaf:Document" role="article"> <div class="node-content" style="font-size:100px"> <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden view-mode-default"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><h2>Témoignage</h2> <h3>« Savoir que cette unité existe m’aide à surmonter les moments difficiles »</h3> <p>Lauriane* a été prise en charge à deux reprises dans <a href="https://www.hug.ch/psychiatrie-liaison-dintervention-crise/lits-dintervention-crise-lic" target="_blank">l’Unité hospitalière des HUG</a>. « J’ai d’abord été admise aux soins intermédiaires, puis l’équipe m’a proposé de m’hospitaliser. Je n’ai pas compris tout de suite pourquoi, car je me sentais tellement mal physiquement à cause de ma tentative de suicide que je ne voyais pas l’urgence de s’occuper de l’aspect psychologique. » Cette première hospitalisation a permis à la trentenaire de faire un travail sur soi et de comprendre son geste : « Pendant le séjour, le suivi psychiatrique est très intense, cela permet d’avancer rapidement. » Quelques mois plus tard, la jeune femme décide de retourner à l’unité sans attendre de commettre à nouveau une tentative de suicide. « Savoir que cette unité existe m’aide à surmonter les moments difficiles. L’équipe soignante est formidable. Nous nous sentons à la fois protégés, mais aussi poussés à agir pour nous en sortir. Ma famille a participé à un entretien et elle est depuis très présente à mes côtés. »</p> <p><em><sup>* </sup>Prénom d’emprunt.</em></p> </div></div></div> </div> </article> </div></div></div><section class="field field-name-field-tags field-type-taxonomy-term-reference field-label-above view-mode-rss"><h2 class="field-label">Mots clés:&nbsp;</h2><ul class="field-items"><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/psy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">psy</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/crise-suicidaire" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">crise suicidaire</a></li><li class="field-item even" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/suicide" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">suicide</a></li><li class="field-item odd" rel="dc:subject"><a href="/mots-cles/sante-mentale" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">santé mentale</a></li></ul></section> Thu, 30 Jun 2022 22:00:00 +0000 ysdl 2175 at https://pulsations.hug.ch https://pulsations.hug.ch/article/surmonter-la-crise-suicidaire-apres-une-hospitalisation-breve#comments