Nouvelle avancée dans les recherches en lien avec la sclérose en plaques.
Des chercheurs des universités de Genève, de Munich et de l’Institut technique de Munich ont découvert, chez des souris, que la destruction des synapses de la matière grise réduisait l’activité des neurones dans le cortex cérébral et constituait un facteur majeur de progression de la sclérose en plaques. Ce mécanisme est potentiellement réversible, notamment au travers de l’inhibition ciblée de certaines cellules immunitaires. Ces résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience, offrent une approche intéressante pour de nouvelles thérapies.
La sclérose en plaques, maladie inflammatoire chronique du système nerveux central, touche une personne sur mille. En détruisant des cellules nerveuses dans le cerveau, elle engendre des troubles d’une intensité variable pouvant toucher la vision, la communication et les fonctions locomotrices.
Pour en savoir plus consulter la page Combattre la sclérose en plaques: une étude offre une approche intéressante pour de nouvelles thérapies
Texte:
- Giuseppe Costa
Photos:
- Unige