Texte: 

  • Elodie Lavigne

Photos: 

  • Steve Gschmeissner

Trois questions au Pr Olivier Michielin

Nouveau chef du Département d’oncologie et responsable du Service d’oncologie de précision.

Pulsations Quel souffle nouveau souhaitez-vous apporter aux HUG ?
Pr Olivier Michielin L’oncologie est en constante évolution. Un des axes de développement du nouveau service est de construire un programme d’immunothérapie de précision, s’appuyant sur la science des données et l’intelligence artificielle. L’immunothérapie a amené des réponses sur le long terme pour une fraction de patients et patientes. L’oncologie de précision, quant à elle, a pour but d’utiliser les caractéristiques propres de la tumeur pour proposer des traitements personnalisés.

Vous continuez à diriger le Centre d’oncologie de précision du CHUV, à Lausanne. Dans la lutte contre le cancer, l’union fait la force ?
Absolument ! La loi des grands nombres joue ici un rôle important. Pour déceler des bénéfices dans des sous-populations de patients et patientes, il est nécessaire de travailler avec de gros collectifs. C’est l’idée de la collaboration entre le CHUV et les HUG, qui va permettre à l’arc lémanique d’être très compétitif. De plus, nous avons mis sur pied un réseau suisse dans le cadre du projet Swiss Personalized Health Network (SPHN) pour étendre encore les possibilités d’analyse et proposer les meilleurs traitements aux personnes malades.

Comment ces synergies bénéficieront-elles aux patients et patientes des HUG ?
Nous travaillons à bien articuler les connexions entre tous les services du Département d’oncologie afin de déterminer comment faire profiter le plus grand nombre de patients et patientes de ces avancées à un moment optimal dans leur trajectoire oncologique. Il est clair qu’à l’avenir, un nombre croissant de malades pourra être pris en charge.

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  • Elodie Lavigne

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