Texte: 

  • Elodie Lavigne

Photos: 

  • Jérémie Mercier

Cartographie des troubles anxieux

  1. La phobie sociale
  2. Le Trouble anxieux généralisé (TAG)
  3. Les phobies 
  4. L'attaque de panique et le trouble panique 
  5. Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)

1. La phobie sociale 

2 à 4%

de la population. 

C’est l’appréhension de situations sociales ordinaires, comme téléphoner en public, être regardé en train de dîner au restaurant, prendre la parole devant les autres, etc. Cette peur du ridicule et du jugement peut conduire à l’adoption de comportements de sécurité pour éviter l’attention sur soi. Le risque de dépression et d’addiction à l’alcool pour se désinhiber est élevé.

2. Le trouble anxieux généralisé (TAG)

4 à 6%

de la population 

La personne appréhende sans relâche les événements à venir, quels qu’ils soient. Sourde aux signaux rassurants, elle s’enlise dans une anticipation anxieuse. Ses projections négatives et son besoin constant de réassurance l’épuisent elle et son entourage. Le TAG s’accompagne souvent de tensions musculaires, d’agitation, d’insomnie, d’irritabilité, de ruminations, etc.

3. Les phobies

10%

de la population. 

La peur se fixe sur un objet spécifique (chats, araignées, chiens, clowns, aiguilles, etc.). L’angoisse, irrationnelle, peut ou non être liée à une expérience traumatisante. La confrontation avec la situation redoutée, ou son anticipation, provoque des symptômes similaires à ceux d’une attaque de panique.

4. L’attaque de panique et le trouble panique

2 à 3%

de la population. 

Cet état de peur très intense (accélération des rythmes cardiaque et respiratoire, sueurs, etc.) survient brutalement, sans raison apparente, et s’accompagne d’un sentiment de mort proche et de perte de contrôle de soi (jambes en coton, vertiges, etc.), en l’absence de danger vital. Tout le monde peut faire une attaque de panique une fois ou l’autre dans sa vie. Lorsque ces crises se répètent, on parle de trouble panique.

5. Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)

2 à 3%

de la population. 

Pour tenter de calmer les pensées angoissantes, les personnes souffrant de TOC se sentent obligées d’accomplir des rituels et des vérifications qui ne leur apportent en réalité aucun soulagement, puisqu’elles les reproduisent sans cesse. C’est une incertitude qui tourne en rond, nourrie par un sentiment de responsabilité exagérée.

Texte: 

  • Elodie Lavigne

Photos: 

  • Jérémie Mercier
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