Une équipe de l’Université de Genève et des HUG, en collaboration avec l’Université de Pennsylvanie, a identifié, chez des personnes souffrant d’une sclérose en plaques récemment diagnostiquée, un sous-type de cellules immunitaires responsable pour une large part de l’évolution de la maladie. Cette découverte ouvre la voie à des traitements plus ciblés, capables de contrôler la maladie tout en réduisant les effets secondaires. Les résultats sont publiés dans Annals of Neurology.
Ce projet a été soutenu par la Fondation privée des HUG. La sclérose en plaques, qui affecte près d’une personne sur 500 en Suisse, est une maladie auto-immune dans laquelle des cellules immunitaires s’attaquent au système nerveux central, entraînant des dommages irréversibles. Les traitements actuels consistent à bloquer le système immunitaire pour l’empêcher d’attaquer l’organisme. Efficaces, ces médicaments peuvent cependant déclencher des infections potentiellement graves.
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