Texte: 

  • Laetitia Grimaldi

Photos: 

  • Bogsch & Bacco

Place au CAP, Centre d’activité physique !

Financé par la Fondation privée des HUG et le soutien d’un mécène, le tout nouveau CAP a ouvert ses portes en juin sur le site de Beau-Séjour. Tour d’horizon d’un lieu dédié à l’activité physique adaptée avant, pendant ou après les traitements, avec celui qui l’a pensé depuis ses prémices, Philippe Sigaud, infirmier et chef de projet au Service de cardiologie.

Pulsations : En quoi consiste le CAP ?
Philippe Sigaud : 
Il regroupe tous les programmes d’activité physique ambulatoire. La partie extérieure du complexe sportif a été réalisée sur les 630 m2 situés au-dessus de la piscine de Beau-Séjour. Son pendant intérieur comprend notamment un nouvel espace de 150 m2 et les 530 m2 de salles de gym et de fitness qui nécessitaient des travaux. Les machines ont été remplacées, celles dont nous disposons désormais permettent des activités de grande précision et sur mesure.

À qui s’adresse le CAP ?
Il accueille les personnes participant aux programmes en cardiologie, pneumologie et oncologie. Plusieurs nouveaux projets sont en cours, notamment avec le Service de néphrologie et hypertension. Au sein du CAP s’organisent à la fois des sessions de groupe durant les traitements ou au long cours, comme Eureca (Ensemble unis pour une réadaptation cardiaque). Pour promouvoir le maintien de l'activité physique, nous organisons chaque année des défis sportifs, à la fois strictement encadrés médicalement et placés sous le signe de la convivialité. Place cette année, du 5 au 13 septembre, au projet  Les HUG sur les traces de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB)®», pour réaliser le tour du Mont-Blanc.

Qu’est-ce qui vous a motivé à penser un tel centre sportif au sein des HUG ?
L’envie d’optimiser ce qui existait déjà et d’aller plus loin encore, tant l’activité physique est essentielle dans le cadre du rétablissement et de la vie en général. L’esprit du CAP est de la rendre la plus accessible et personnalisée possible pour motiver à l’intégrer durablement dans son quotidien. Derrière cela, l’idée est simple, mais essentielle : quelles que soient les circonstances, bouger aide à vivre mieux.

Philippe Sigaud,

« Quelles que soient les circonstances, bouger aide à vivre mieux. » Philippe Sigaud, infirmier et chef de projet au Service de cardiologie.

ANTONIETTA, 63 ans

« J’ai pu reprendre confiance en moi et en mon cœur »

«C’est après la pose d’un stent que j’ai intégré le programme de réadaptation cardiovasculaire des HUG. Ce que j’y ai trouvé ? Une équipe géniale – ultra-professionnelle, à l’écoute, bienveillante et pleine d’humour –, grâce à laquelle j’ai pu reprendre confiance en moi et en mon cœur. Moi qui ai toujours été sportive, j’ai été très déstabilisée par la faiblesse que j’ai ressentie au niveau de mon cœur lors d’une randonnée. Sans la pose de ce stent, j’aurais sans doute fait une crise cardiaque. Ce que je n’avais pas prévu, c’est la peur que cela a généré en moi. Après l’intervention, je n’osais plus bouger, encore moins refaire une randonnée ou courir. Grâce à ce programme de six semaines mêlant activités physiques et colloques sur divers sujets, j’ai appris à m’écouter, à doser les efforts et ainsi à prendre soin de moi et de mon cœur. Depuis, tout va bien, j’ai repris mes ascensions du Salève !»

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  • Laetitia Grimaldi

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