À l’annonce de la grossesse ou dans les semaines qui suivent, l’envie d’arrêter de fumer peut devenir une priorité. «L’addiction au tabac est extrêmement puissante, et elle ne l’est pas moins lors de la grossesse. Bien sûr, cet événement peut se muer en déclic, mais il est aussi synonyme de stress, de bouleversement hormonal et de préoccupations qui n’aident pas à arrêter de fumer», résume Isabelle Gaudin Loriot, sage-femme formée en tabacologie et au cœur de la consultation grossesse et tabac.
Lancée en 2019 grâce au soutien de la Fondation privée des HUG et du Centre d’information et de prévention du tabagisme (CIPRET), cette consultation prône un accompagnement bienveillant axé sur la motivation de chaque femme. «Nous discutons bien sûr des solutions possibles pour arrêter ou limiter la cigarette, via les substituts nicotiniques sous forme de patchs par exemple, mais pour certaines femmes, pouvoir ainsi questionner leur consommation aboutit parfois à des prises de conscience particulièrement motivantes», précise l’experte.
Dossier Addictions
Texte:
- Laetitia Grimaldi
Photos:
- Bogsch & Bacco avec l'aide d'une IA










