Les zones d’accueil et de tri des urgences adultes ont été totalement repensées et disposent désormais de cinq box privatifs individualisés qui assurent davantage de confidentialité et de sérénité.

Un poste d’infirmière ou infirmier coordinateur de tri, spécialement déployé pour cette nouvelle organisation, accueille les personnes pour les diriger, selon la gravité estimée des tableaux cliniques, vers ces box dédiés. Ensuite, après avoir été prises en charge par un infirmier ou infirmière de tri et éventuellement bénéficié de premiers secours, elles rejoignent directement, sans repasser par la zone d’accueil, l’Unité ambulatoire, une autre unité de soins du secteur aigu (Unité polyvalente, Secteur d’accueil des urgences vitales) ou le secteur psychiatrique (Unité d’accueil d’urgences psychiatriques), selon le type de plainte et le degré d’urgence.

« C’est un changement de culture de tri. Nous avons repensé cet espace dans une volonté de permettre aux gens de s’exprimer de façon plus libre, par exemple lors de problèmes psychiatriques ou qui touchent à la sphère sexuelle », explique le Dr Olivier Grosgurin, répondant médical pour le tri et médecin adjoint agrégé au Service des urgences et au Service de médecine interne générale. Une intimité qui ne compromet pas la réactivité des équipes en cas d’urgence, selon l’expert : « Les box sont équipés de fenêtres hautes assurant un contact visuel permanent entre les membres du personnel soignant au tri, ce qui leur permet porter rapidement secours si besoin. »

De l’intimité pour les familles aussi

Afin de créer de meilleures conditions d’attente, la zone de tri comprend également trois nouveaux espaces de rencontre destinés aux familles. « Ces salles spacieuses leur assurent un lieu plus intime pour gérer une attente de prise en charge ou apporter l’information ou le soutien nécessaire », ajoute le Dr Grosgurin.